Les réponses anormales au stress, facteur de risque général pour la genèse, la manifestation et l’évolution des maladies
Troubles de la voix en cas d’excès de stress
Les troubles de la voix survenant dans un contexte de stress sont considérés comme un biomarqueur utile pour identifier les individus à l’état de santé sous-optimal et donc potentiellement prédisposés aux pathologies associées qui se développent ensuite au cours de la vie du patient.
Réactions vasospastiques persistantes
Dans des conditions de stress, les taux élevés d’endothéline-1 (ET-1) plasmatique, un vasoconstricteur fortement associé à des effets hypoxiques-ischémiques systémiques, occasionnent des vasospasmes persistants. L’axe ET-1, à son tour, régule de nombreux processus impliqués notamment dans la modulation du bien-être physique et mental, de la santé féminine et masculine, des sens, de la douleur, des réponses au stress, de la sensibilité aux médicaments et des processus de guérison. Une surproduction déséquilibrée d’ET-1 module des résultats individuels lors du développement et de la progression d’infections transmissibles comme le COVID-19 et de maladies non-transmissibles comme les troubles du métabolisme accompagnés de complications en cascade, le vieillissement accéléré et les pathologies associées, les maladies cardiovasculaires, les affections neurodégénératives et les maladies malignes agressives.
L’axe psychoimmunologique
Les réponses déséquilibrées au stress peuvent entraîner sur le long terme des troubles de l’humeur, comme les dépressions, qui sont étroitement liés à une perte de fonctionnalité et d’autorégulation du système immunitaire. L’activation chronique de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (axe HPA) en cas de réponse excessive au stress nuit manifestement à la réponse immunitaire. Cela entraîne le développement et la progression de maladies associées, comme les pathologies cardiovasculaires et cérébrovasculaires, les maladies métaboliques et auto-immunes, les cancers, etc.
Troubles du sommeil
Il est établi que le manque de sommeil et les troubles du sommeil occasionnés par des réponses anormales au stress sont des facteurs de risque favorisant un large spectre de pathologies, comme les troubles de l’humeur, les accidents vasculaires cérébraux, les inflammations chroniques, l’immunodéficience et les cancers. Des circonstances extrêmes comme la pandémie de COVID-19 ont mis en évidence les interactions existant entre le stress anormal, la qualité du sommeil et les conséquences spécifiques pour l’individu.
Dysfonctionnement mitochondrial
L’excès de stress est un facteur de risque favorisant les dommages mitochondriaux. Les mitochondropathies, à leur tour, jouent un rôle central dans l’étiopathologie des maladies multifactorielles, qui mettent en place un véritable « cercle vicieux » conduisant, à long terme, à des dommages et défaillances multiorganiques.
Inflammation systémique
Dans des conditions de stress déséquilibrées, il se produit de toute évidence des effets systémiques cumulatifs qui entraînent une inflammation chronique, incluant, sans toutefois s’y limiter, des réactions vasospastiques persistantes accompagnées d’effets hypoxiques-ischémiques systémiques et d’une implication des axes ET-1 et neuroimmunitaires, de troubles mitochondriaux et d’une suscibilité accrue aux infections avec de mauvais résultats, tels que ceux occasionnés par le choc cytokinique rapportés chez les personnes contaminées par le COVID-19. L’inflammation systémique chronique est un facteur de risque important pour différentes maladies non transmissibles comme les cancers.
Troubles de la guérison
Une guérison retardée et perturbée est un état multifactoriel qui va souvent de pair à la fois avec un poids corporel anormal et avec un excès de stress. La guérison perturbée est, quant à elle, indicative et prédictive du développement et de la progression de nombreuses pathologies apparentées, comme p. ex. une maladie métastatique agressive considérée comme une « plaie qui ne guérit pas ».