Exemples notables de maladies prévisibles et évitables

CANCER DU SEIN

En 2020, on a recensé 2,3 millions de femmes atteintes du cancer du sein et 685 000 décès par cancer du sein dans le monde. Fin 2020, 7,8 millions de femmes en vie s’étaient vues diagnostiquer un cancer du sein au cours des cinq années passées, ce qui fait du cancer du sein le cancer le plus courant à l’échelle du globe. À l’échelle mondiale, les femmes perdent plus d’années de vie (espérance de vie corrigée de l’incapacité) en raison du cancer du sein que de n’importe quel autre type de cancer. Le cancer du sein est présent dans tous les pays du monde et touche des femmes de tous âges à partir de la puberté – voir le rapport de l’OMS :

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/breast-cancer

La majorité absolue des cas de cancer du sein peuvent être évités et il est donc fortement recommandé d’effectuer une évaluation personnalisée des risques sanitaires.

 

Cancer du sein – présentation de cas

 Femme de 41 ans, diagnostic de cancer triple négatif canalaire infiltrant multifocal du sein droit

Zoologiste titulaire d'un diplôme universitaire

 Activité professionnelle de zoologiste ininterrompue depuis l’âge de 24 ans, à l’exception de deux congés maternité de deux ans chacun

 Mode de vie : longues promenades dans un environnement naturel ; pratique régulière de sports d’endurance ; régime hypocalorique ; alimentation riche en vitamines ; rythme de travail – diurne seulement ; rythme de sommeil régulier ; consacre beaucoup de temps à des activités de plein air en environnement rural

 Dérèglement vasculaire prononcé, thermorégulation modifiée (a froid même quand d’autres personnes à proximité trouvent la température ambiante agréable), IMC faible, décalage du biorythme et de la régulation sensorielle, réponses très prononcées au stress

 Le mode de vie généralement considéré comme « sain » – p. ex. le régime hypocalorique (en raison du faible apport d’énergie), le temps important passé à l’extérieur à basse température (en raison de la provocation au froid), l’activité physique abondante (en raison du stress excessif dû au sport) – pourrait être sous-optimal pour les patientes présentant ce phénotype.

 Les autres troubles persistants de la patiente, à savoir le syndrome sec (sécheresse de la peau, du nez, de la bouche, mentionnée par la patiente avant sa chimiothérapie ; actuellement sous chimiothérapie, elle fait également état de sécheresse vaginale comme complication supplémentaire) et les allergies (rhinite et conjonctivite allergiques) peuvent globalement contribuer fortement à une inflammation systémique et au développement de cancers ; voir la littérature :

pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/ 30174766/

pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/ 28620440/

pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/ 28824738/

pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/ 28725292/

pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/ 30984316/

pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/ 31832112/

springer.com/gp/book/ 9783030135492